The whole commute is semi-protected bike lanes, frankly having them be fully protected would be useless since the speed limits are quite low.

I’m so happy the urbanist party holds the mayors office, elections are coming up so I hope it holds.

  • pedz@lemmy.ca
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    8 days ago

    Je me sens tellement plus en sécurité à Montréal que dans une plus petite ville. J’ai de la famille et des amis à Drummondville et je m’y rend fréquemment à vélo, et c’est un tout autre monde. C’est un peu ironique car les gens qui habitent dans ces plus petites villes ont souvent tous la réaction “ah mon dieu, tu fais du vélo à Montréal, moi j’aurais peur!!”, mais c’est surtout de la projection car faire du vélo dans leur ville est effectivement effrayant.

    Aussi, vive l’interdiction de tourner à droite sur les feux rouges. Ça aurait jamais dû être permis ailleurs au Québec.

    • xavier_berthiaume@jlai.lu
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      7 days ago

      Oui tu explique bien la réalité du manque d’infrastructure dans les petites villes. J’ai commencé un nouvel emploi à St-Hyacinthe récemment et malgré le fait qu’il a réellement une belle piste cyclable, elle ne se rends pas exactement quelque part et l’infrastructure au travers de la ville est manquante. Le résultat est peu de gens qui font du vélo au travers de la ville, mais 1 chemin cyclable qui est plus lourdement utilisé.

      • pedz@lemmy.ca
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        7 days ago

        Aaah St-Hya. J’y ai habité pendant quelques années car je viens d’Acton Vale et je ne voulais pas d’auto. Il y a du transport en commun et c’est à l’extrémité du territoire métropolitain alors je trouvais ça parfait. J’ai bien aimé mais justement, je crois que le réseau cyclable dans la ville n’a pas changé en 20 ans, sauf pour l’extension de Casavant.

        Puis, pour faire beaucoup de cyclotourisme dans le sud du Québec, je trouve que l’attitude des automobilistes change selon les régions et les villes. Parfois c’est pas seulement une question d’infrastructure cyclable, mais aussi l’infrastructure routière et l’attitude des automobilistes qui l’accompagne. Quand une ville est composée d’un quadrillé de boulevards à 4 voies, ça donne une certaine attitude aux automobilistes. Avec ou sans pistes cyclables.

        La seule “excuse” de St-Hyacinthe est d’être une ville relativement compacte avec peu de grands boulevards. J’ai beaucoup moins peur de faire Douville à Ste-Rosalie que de faire St-Nicéphore à Grantham, par exemple.

        Autre comparaison, Vaudreuil (et Dorion) est super étendue et a une population comparable à St-Hyacinthe. Il y a des pistes cyclables qui longent les boulevards, mais il y a aussi des “beg buttons” à chaque intersection. Si on appuie pas sur le bouton, on traverse pas. Parfois quand on arrive au mauvais moment dans un cycle, faut en attendre deux avant de traverser. Et la ville installe des petits drapeaux orange que les piétons doivent agiter, pour inciter les automobilistes à arrêter aux traverses piétonnes. Cette ville a plein de pistes, mais elles sont majoritairement désagréable à utiliser car les piétons et cyclistes passent toujours après les autos, s’ils ont appuyés sur le bouton. Bref, comme à Drummondville, plein de grands boulevards, la priorité aux autos, et ensuite ils se demandent pourquoi les automobilistes arrêtent même pas pour laisser traverser les piétons.